L'inde vue par Alexis (8ans)

lundi 26 mars 2012

24/ ces mots qui nous font aimer l'Inde



J’ai découvert ces histoires en plusieurs années de lecture.
Les deux premières histoires - par Catherine Clément et Arundhati Roy - m’ont fait découvrir un pays immense à multiples facettes.
J’ai conscience que ce post n’intéressera qu’un petit nombre d’entre vous, mais je voulais au moins une fois dans ce blog rendre mon petit hommage à la littérature de l’Inde, et en premier aux écrivains du sous continent eux-mêmes. Je remercie les écrivains étrangers, français ou anglais, d’avoir livré sans crainte leur regard d’européen sur ce pays qui nous parait si étrange…. Je ne vous en dirai que quelques mots… à vous de lire !

Promis, il y aura un post plus "léger" bientôt !
Claire
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Les parents d’une jeune femme américaine employée par une ONG dans une petite ville d’Inde du Nord tentent de comprendre la mort de leur fille survenue dans des circonstances mystérieuses, dans un contexte d’émeutes intercommunautaires et d’antagonisme religieux. C’est une chronique à plusieurs voix des quelques mois qui ont précédé sa mort, dans une Inde tiraillée entre tradition et modernisme. Shashi Tharoor : L'émeute


Un jeune indien des années 90 tente de devenir écrivain. Très épris de son épouse, il découvre fortuitement des carnets d’aventures érotiques rédigés par une américaine, 50 ans plus tôt. Cette lecture le détourne de sa femme et de ses ambitions. J’ai lu un roman relatant deux amours, sur deux époques, dans l’Inde moderne des années 90 et celle d’avant l’indépendance. Tarun J. Tejpal : Loin de Chandigargh.




Un indien bobo grand amateur de culture erre à travers Delhi à la recherche d’œuvres littéraires. Bande dessinée complètement originale truffée d’excellentes références à la culture européenne. Sarnath Banerjee : Corridor















A travers un évenement traumatisant impliquant leur mère et séparant deux jumeaux, dans le Kerala des années 90, A. Roy dénonce le système des castes en Inde. Roman construit comme un labyrinthe ou un puzzle. Arundhati Roy : Le dieu des petits riens





L’institution : le mariage arrangé. Onze nouvelles explorent le vécu différent de 11 femmes et de cette coutume particulière en Inde, sur un ton amusé, amoureux ou grinçant. Chitra Banerjee Divakaruni : mariage arrangé.







Des petites histoires internes d’une équipe d’employés de nuit dans un callcenter de la banlieue de Delhi, sur un ton léger et drôle. Chetan Bhagat : une nuit à the callcenter









Un jeune Bihari miséreux se sort de sa condition et devient chauffeur à Delhi après maintes «conbinazzione ». Son ascension sociale impressionnante, sans foi ni loi. Aravind Adiga : le tigre blanc.








Une nuit, dans un train, dans un compartiment « pour dames », 6 femmes se mettent à parler de leurs vies dans une obscurité propice aux confidences. Les tabous féminins en Inde sont exposés sans détour : le célibat, la sexualité, l’avortement, la contraception… Anita Nair : compartiment pour dames








Le destin « hors des clous » d’un jeune indien issu d’une union entre un brahmane et une femme de basse caste, qui s’exile en Angleterre des sixties puis en Afrique noire. V.S. Naipaul : la moitié d’une vie.






Deux jeunes indiens promis l’un à l’autre par un mariage arrangé portent chacun de leur côté un lourd secret... Samina Ali : Jours de pluie à Madras




Un jeune indien de 10 ans s’enfuit de son orphelinat pour découvrir Bombay. Il se retrouve au cœur des émeutes entre communautés musulmane et hindoue de 1993 et découvre la réalité de la ville. Anosh Irani : le chant de la cité sans tristesse




Deux français jeunes mariés décident de parcourir courageusement  4400 km à pied du Kerala à l’Hymalaya, c’est le récit de leur voyage hors du commun et de leurs rencontres. Amandine et Eric Chapuis : au cœur de l’Inde



1945. Un immense pays qui sort de la colonisation. Des communautés opposées qui en viendront à la partition. Un des pères de la nation indienne : J. Nehru. La vice-reine : Lady Mountbatten. Le récit de l’indépendance de l’Inde, et de cet amour secret. Catherine Clément : pour l’amour de l’Inde







Marc Boulet est un journaliste français et « caméléon » ; son créneau : emprunter des identités pour témoigner « de l’intérieur ». Il a appris l’hindi et s’est métamorphosé pour se fondre parmi les mendiants intouchables de Bénares. Marc Boulet : Dans la peau d'un intouchable.



Certains occidentaux en perte de repère sont atteints par le « syndrome indien » peu de temps après leur arrivée dans ce pays. La description de ces voyageurs qui pètent littéralement une durite. Régis Airault : les fous de l’Inde






 

La recherche « absurde » d’un ami disparu, au cœur de l’Inde, par un jeune homme à la recherche de sa propre identité. Des personnages et des portraits étonnants. Antonio Tabucchi : nocturne indien.










La traque d’un opposant indien aux forces britanniques, après la révolte des Cipayes. Jules Verne : la maison à vapeur.



















Dans le Bengale des années 20, une jeune indienne de bonne condition se débat entre les conventions et sa passion neuve pour un jeune européen. Mircea Eliade : La nuit bengali